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Le laser-run manosquin à la conquête du monde !

Rédigé le Mercredi 20 Février 2019 à 09:52 | Lu 379 fois


L’ASPTT de Manosque, sous la présidence d’Alain Desmoulin, abrite, depuis décembre 2015, une section laser-run. Entraînée par Audrey Vigne, elle accueille une trentaine de licenciés.


Claire Soulier et Nathalie Ripoll ont récemment été médaillées d’or par équipe dans leur catégorie aux championnats du monde à Dublin. En 2019, elles représenteront également les couleurs de la France à Budapest.

Qu’est-ce que le laser-run ?
C’est sous les couleurs du pentathlon moderne (natation, équitation, escrime, tir au pistolet et course à pied) que l’on voit naître le laser-run en 2015.
Ces cinq épreuves, jusque-là isolées, voient les deux dernières se réunir (tir au pistolet et course à pied), permettant de rendre la discipline plus dynamique.
Le principe est donc d’enchaîner des séquences de tir au pistolet laser et de course, mettant à l’épreuve l’endurance, l’agilité et la concentration.
« Dans la catégorie master des plus de quarante ans, je dois enchaîner quatre tirs à dix mètres, et de la course à pied, quatre fois quatre cents mètres, déclare Claire Soulier. Dans la catégorie master des plus de cinquante ans, Nathalie doit enchaîner trois tirs à sept mètres et de la course à pied, trois fois quatre cents mètres. »

 

La section manosquine
Elle accueille à bras ouverts tous les âges et tous les niveaux, dans le plus simple esprit de partage et de solidarité. Dans une ambiance conviviale, les entraînements se déroulent le lundi soir à Manosque de 17 h 30 à 19 heures.
« Nous apprenons à gérer la concentration et l’effort entre course rapide et tir. Nous pratiquons également le triathlé : une épreuve de natation disputée le matin permet d’établir l’ordre du départ avec handicap pour le laser-run de l’après-midi. C’est Audrey Vigne, que nous connaissions, qui nous a incitées à essayer cette discipline et nous nous sommes prises au jeu ! » explique Claire Soulier.

Le pentathlon moderne
Il est apparu aux Jeux de Stockholm en 1912 sur une idée du fondateur des Jeux olympiques modernes, le baron Pierre de Coubertin. Il souhaitait mettre en lumière le soldat parfait : un homme capable de nager, courir, combattre avec un pistolet ou une épée, et de monter un cheval inconnu. Ce sport était d’ailleurs réservé aux gradés militaires, avant d’être ouvert à tous à partir de 1948. Les femmes ont eu le droit de participer à cette épreuve en 2000. Aujourd’hui, le pentathlon tricolore connaît une génération dorée. On peut citer le numéro un mondial et quatrième des Jeux en 2016, Valentin Prades, la vice-championne olympique, Élodie Clouvel, et le champion du monde 2016, Valentin Belaud.

Claire Soulier et Nathalie Ripoll à la conquête du monde !
« Nous avons commencé par des compétitions départementales et régionales, puis sont arrivés les championnats de France et du monde. Nous sommes heureuses de représenter les couleurs provençales et tricolores. Nous souhaitons poursuivre cette aventure en participant aux prochains championnats du monde qui auront lieu à Budapest en septembre 2019 et nous recherchons des sponsors pour soutenir notre équipe manosquine. »

 

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Sophie GUIOU

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